Les organisations non gouvernementales oeuvrant en Republique Democratique du Congo publient periodiquement voir annuellement des rapports de travail. On peut recaputiler les suivant du site internet de
Rapports
De très nombreux rapports ont été publiés. Vous trouverez dans cette section des rapports sur
LES VIOLENCES SEXUELLES
Amnesty International: «North Kivu: No end to the war against women and children» - 29 septembre 2008 - En anglais. En ligne au http://www.amnesty.org/fr/library/info/AFR62/005/2008/en
Rapport de HRW sur les violences commises au Nord-Kivu, « Nouvelle crise au Nord Kivu » – 23/10/2007- HRW y documentent les meurtres, les viols et les pillages commis par toutes les parties au conflit. Le rapport de 96 pages, "Nouvelle crise au Nord Kivu" décrit en détail les crimes contre les civils commis par les soldats de l'armée congolaises, par les troupes du général renégat Laurent Nkunda, et par les combattants d'une force d'opposition rwandaises appelée Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Le rapport est en ligne au: http://hrw.org/french/reports/2007/drc1007/
Wynne Russel, « Les violences sexuelle contre les hommes et les garçons dans les conflits » dans Les violences sexuelles : armes de guerre, entrave à la paix, Revue Migrations forcées, Mars 2007, n.27, http://www.migrationforcee.org/pdf/MFR27/12.pdf. Cours article évoquant les violences sexuelles commises contre les hommes et les garçons en temps de guerre alors qu’ils sont rarement évoqués.
Rapport de Médecins sans frontières, « Rien de nouveau en Ituri : La violence continue », Août 2005. Ce rapport a été publié à la suite du départ de MSF des environs de Bunia. Le rapport est en ligne au http://www.msf.ch/RDC-Rien-de-nouveau-en-Ituri.199.0.html#c922
Genre en Action – Compte rendu et documents préparés à l’occasion du forum d’AWID organisé à Bangkok en octobre 2005 : Deux diaporamas expliquant les violences sexuelles à l’Est de la RDC sont disponible dans un article intitulé ''Mettre fin à la violence sexuelle en RDC” à l’adresse: http://www.genreenaction.net/spip.php?article3772
Rapport de HRW : « En quête de justice. Poursuivre les auteurs de violences sexuelles commises pendant la guerre au Congo »- 07/03/2005. Le rapport de 59 pages explique en détail pourquoi les mesures prises par le gouvernement de la République Démocratique du Congo sont insuffisantes pour poursuivre ceux qui se sont rendus coupables de viol pendant la guerre. Human Rights Watch a appelé le gouvernement congolais et les bailleurs de fonds internationaux, notamment l’Union européenne, à adopter des mesures urgentes pour réformer le système judiciaire du Congo. Le rapport est en ligne au http://hrw.org/french/reports/2005/drc0305/
Rapport d’Amnistie internationale : « 'Violences sexuelles: un besoin urgent de réponses adéquates » - 26/10/ 2004- . Ce rapport se fonde sur des recherches et des entretiens menés par Amnesty International dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en 2004. Il s’inscrit dans la campagne globale d’Amnesty International Halte à la violence contre les femmes. Ce document souligne plus particulièrement l’un des besoins majeurs des victimes de viol : l’accès aux soins médicaux. Il insiste également sur la nécessité d’une réaction urgente de la part de la communauté internationale, des bailleurs de fonds et du gouvernement de transition de la RDC. En plus de faire l’état des lieux des différentes formes de violence sexuelle, y compris à l’égard des hommes, le rapport aborde également l’impact sanitaire, l’absence de soins médicaux et les impacts psycho-sociaux des violences. Le rapport est en ligne au http://web.amnesty.org/library/index/fraafr620182004
Rapport d’Amnistie Internationale, « République Démocratique du Congo, Après le viol : témoignages recueillis dans l’est du pays », - Octobre 2004- Les entretiens suivants sont une sélection de témoignages recueillis par Amnesty International en 2004 auprès de Congolaises ayant subi un viol, de militants des droits humains et de professionnels de santé. Ils sont présentés ici dans le cadre de la campagne menée par Amnesty International afin que les victimes de viol de la République démocratique du Congo (RDC) obtiennent des soins médicaux plus nombreux, plus de justice, ainsi qu’un soutien social et économique plus important. Toutes les personnes interviewées ont donné leur accord pour que leurs récits soient publiés. Tous les détails qui pourraient permettre de les identifier ont été modifiés. Le rapport est en ligne au http://www.amnesty.org/fr/report/info/AFR62/019/2004
Rapport des ONG Réseau des Femmes pour un Développement Associatif, Réseau des Femmes pour la Défense des Droits et la Paix, International Alert, « Le Corps des Femmes Comme Champ de Bataille Durant la Guerre en République Démocratique du Congo, Violences sexuelles contre les femmes et les filles au Sud-Kivu » (1996-2003), 2004. Les femmes du Sud-Kivu , se sont mobilisées très tôt, pour dénoncer les violences sexuelles et l’impunité, ainsi que pour lutter pour le rétablissement des victimes dans leurs droits. A Bukavu, la capitale provinciale, une Coalition Contre les Violences Sexuelles (CCVS) a vue le jour, à la suite d’une concertation entre plusieurs organisations féminines locales. La CCVS a fait au législateur congolais, des propositions de réforme de la loi pénale nationale, en vue de la redéfinition et du renforcement du régime répressif du viol. Ces propositions sont cependant restées lettre morte. Les femmes congolaises ont aussi pris des initiatives pour fournir une assistance concrète aux victimes. C’est ainsi que dans la zone d’Uvira, des « Maisons de Femmes » ont été ouvertes par des associations de femmes pour offrir, un refuge ainsi qu’un appui matériel, psychologique et médical aux femmes violées. Due à cette mobilisation, de plus en plus de victimes ont le courage de parler ouvertement des exactions commises à leur endroit, ce qui facilite leur prise en charge et permet de connaître l’étendue et l’ampleur du problème. Le rapport est en ligne au http://www.grandslacs.net/doc/4051.pdf
Rapport d’Amnistie Internationale : « République démocratique du Congo – Enfants en guerre » -9/09/2003- Rapport de 63 pages qui fait état du recrutement d’enfants soldats et qui aborde les violences sexuelles commises à leur encontre. Aujourd’hui, la RDC est l’un des pays au monde avec le plus grand nombre d’enfants soldats. Au cours de leur formation, ils subissent généralement des traitements violents et dans certains camps, des enfants sont morts dans des conditions déplorables. On peut les forcer à essayer de repérer les troupes ennemies ou à servir de gardes du corps pour leur chef ou encore les contraindre à devenir des esclaves sexuels. Garçons et filles sont également contraints de transporter de l’équipement, de l’eau, de la nourriture et des munitions ou bien encore de servir de cuisinier. Ils sont souvent envoyés sur le front pour combattre. Sur la ligne de front, les enfants sont régulièrement forcés de commettre des exactions en particulier des meurtres ou des viols contre des civils ou des soldats ennemis. Certains ont dû tuer leur propre famille, alors que d’autres ont été obligés de commettre des actes de cannibalisme ou sexuels avec les corps de leurs ennemis tués pendant la bataille. Ils sont menacés, ou reçoivent souvent des stupéfiants et de l'alcool pour annihiler leurs émotions afin qu’ils puissent commettre ces crimes. Les enfants interviewés par Amnesty International après une évasion ou une fois démobilisés ont donné des comptes rendus particulièrement effroyables sur la manière dont le conflit les a affectés. Le rapport est en ligne au http://www.amnesty.org/fr/report/info/AFR62/034/2003
Rapport de HRW: Ituri : « Couvert de sang: Violence ciblée sur certaines ethnies dans le Nord-Est de la RDC »- Juillet 2003 - L'Ituri est souvent décrit comme l'un des coins les plus sanglants de la République Démocratique du Congo (RDC). Malgré trois accords de paix censés mettre un terme à la guerre qui dure depuis cinq ans au Congo, les combats dans le Nord-Est de la RDC se sont intensifiés, fin 2002 et début 2003. Début mai 2003, des centaines de civils ont été massacrés dans la ville de Bunia et des dizaines de milliers d'autres ont été forcés de fuir. Certains ont cherché refuge près de l'enceinte des Nations Unies, espérant désespérément trouver une protection contre la violence. Alors que la communauté internationale se concentrait sur la ville de Bunia, les massacres se sont poursuivis dans d'autres parties de l'Ituri, loin de l'attention des médias. Comme l'a décrit un témoin : « L'Itui était couvert de sang ». Le rapport est en ligne au: http://hrw.org/french/reports/2003/ituri0703/
Rapport de Médecins sans frontières, « "La guerre me suivait" Dix ans de conflits, de chaos et de violence à l'est de la RDC ». 2002. Cette publication est le fruit d’une volonté de faire plus. De témoigner de la souffrance qui touche les populations depuis dix ans en RDC, mais aussi de témoigner du courage d’individus obligés de reconstruire leur vie encore et toujours, indéfiniment, dans un monde dominé par des conflits armés complexes, des vagues de déplacements et des vagues de réfugiés. Les témoignages qui ont inspiré ce document sont présentés année par année. De 1992 à 2002, chaque chapitre sera introduit par un bref résumé des événements principaux qui ont eu lieu au cours de l’année; les témoignages des gens décriront ensuite comment ils ont vécu ces évènements, comment ils les ont affectés eux, leur vie et celle de leurs compatriotes. Le rapport en deux parties est en ligne au http://www.msf.ch/Archives-2002.444.0.html?&L=0%5C%5C%5C%5C%5C%5C%5C%27
Rapport de HRW: « ''La Guerre dans la Guerre'' Violence sexuelle contre les femmes et les filles dans l'est du Congo ». -Juin 2002- Ce rapport de 114 pages décrit les violences sexuelles commises par l'ensemble des factions armées en RDC. Il documente le recours massif et systématique du viol et des violences sexuelles à l'Est de la RDC. Le rapport se base sur de nombreux témoignages de victimes, de témoins et d'officiels et témoigne des crimes commis par les soldats de l'armée Rwandaise et leurs alliés congolais, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), ainsi que par des groupes armés - les Mai Mai, et les groupes burundais et rwandais. Ces combattants violent les femmes et les jeunes filles durant leur opérations militaires dans le but de punir la population locale pour le soutien supposé qu'elle apporte aux ''ennemis''. Dans d'autres cas, les groupes armés et les Mai Mai enlèvent les femmes et les jeunes filles pour en faire des esclaves sexuelles. Le rapport est en ligne au http://hrw.org/french/reports/drc2002/
Une Plaie encore ouverte : la problématique des violences sexuelles au Nord Kivu REGARDS CROISES REVUE TRIMESTRIELLE N° 011, POLE Institute, http://www.pole-institute.org/documents/regards11.pdf
La JUSTICE
Rapport explicatif de la loi sur les violences sexuelles, Action contre l’impunité pour les droits humains (ACIDH), Campagne pour les droits de l’homme au Congo (CDHC), Coalition contre les violences sexuelles (CCVS), Coalition pour l’adoption du projet de loi portant répression des violences sexuelles, Global Rights, Groupe stratégique de Kinshasa, Initiative congolaise pour la justice et la paix (ICJP), Observatoire des droits culturels (ODC), Réseau Action Femme (RAF), « Une loi sur les violences sexuelles, De quoi s’agit-il?, Texte d’orientation sur l’avant projet de loi portant modification du Code pénal congolais, du Code de procédure pénale et du Code de l’organisation et de la compétence judiciaire », Janvier 2006. Le rapport est en ligne au http://www.globalrights.org/site/DocServer/DRC_SexViolencePamphFIN_E
version.pdf?docID=5444
Rapport de Global Rights, « S.O.S Justice, Quelle justice pour les populations vulnérables de la RDC? Rapport d’évaluation du secteur de la justice au Nord et Sud Kivu, Maniema et Nord Katanga », Août 2005. Le présent rapport présente une évaluation du secteur de la justice en République Démocratique du Congo (RDC) ainsi que sur les difficultés d’accès à la justice rencontrées par les populations vulnérablesdans ces provinces, notamment dans les cas de viols. L’objectif de ce rapport est d’attirer à nouveau l’attention sur la déliquescence du système judiciaire en RDC mais aussi sur l’urgence qu’il y a à agir en priorité à l’Est pour mettre fin à une impunité qui fait persister l’insécurité et l’instabilité politique, économique et sociale à l’Est du pays à une période pourtant cruciale de la transition en RDC. Il vise enfin à inciter chaque catégorie d’intervenants dans le secteur de la justice (acteurs judiciaires, ONG locales, ONG internationales, MONUC et système des Nations Unies, autres partenaires en développement) à réévaluer la qualité et l’impact de ses actions, ainsi que sa collaboration avec les autres acteurs, pour renforcer la synergie des efforts en cours ou envisagés dans ce secteur afin que l’appui disponible bénéficie à tous dans les plus brefs délais. Le rapport est en ligne au http://www.globalrights.org/site/PageServer?pagename=www_afr_sosjustice