Cette section s'adresse aux ressources disponibles dans la région elle-même qui pourraient aider les groupes à mettre en place la formation dont ils ont besoin. Certes il y a des ressources en dehors de l'Afrique sub-saharienne à la portée des groupes dans la région, mais il y a un nombre de raisons qui indiquent qu'il convient désormais de faire appel aux ressources qui existent dans la région. Puisqu'il y a souvent des ressemblances dans les contextes économiques, sociaux et politiques dans les différents pays de la région, l'expérience d'une organisation dans un pays en Afrique sub-saharienne a souvent une application plus directe au travail d'une autre organisation dans un autre pays de la région que celle d'organisations qui travaillent ailleurs. A la lumière des ressources financières limitées dans le domaine, la formation interrégionale a en plus l'avantage d'un rendement accru, puisque les dépenses pour les voyages et le logement à l'intérieur de la région sont généralement moindres que celles qu'entraînerait la formation d'un participant en dehors de la région.
Dans le contexte de ce projet le terme "formation" a généralement été employé pour désigner l'instruction qui met l'accent sur le développement des techniques pratiques. Puisque les meilleurs formateurs potentiels pour ce qui est des techniques indispensables pour le travail des droits de l'homme sont les praticiens de ces techniques, les enquêteurs ont cherché à identifier pendant leurs voyages ceux qui possédaient la capacité pour la formation ou ceux qui en avaient le potentiel dans les organisations activistes mêmes. Pour des raisons similaires, les enquêteurs n'ont pas exploré de programmes strictement académiques. Cependant, ils ont rencontré de nombreux programmes des droits de l'homme en Afrique ayant un fondement académique. Ces programmes avaient un composant activiste sous forme de stages ou de programmes de formation juridique vulgarisée dans le domaine des droits de l'homme. Etant donné que de tels programmes sont souvent étroitement liés au travail réalisé par les organisations non-gouvernementales en dehors de l'université et puisqu'ils sont souvent une filière importante pour introduire de nouveaux individus au mouvement des droits de l'homme ainsi que pour leur formation, les programmes de ce genre ont figuré dans la recherche de "ressources de formation"..
La variété de méthodologies de formation
La formation dans les aspects pratiques du travail des droits de l'homme peut prendre des formes différentes. Les méthodes vont des ateliers et des séminaires jusqu'aux voyages d'études et la formation sur place, en passant par les stages ou "les détachements professionnels temporaires". Ce projet s'est penché sur la capacité actuelle ou potentielle de formation avec l'application d'une des méthodes citées plus haut. Voici quelques explications de ces diverses méthodes:
On a considéré les séminaires et les ateliers comme ressources de formation dans la mesure où ces séances se focalisaient sur le développement d'une technique précise. Si, par exemple, le thème d'un séminaire était le droit international sur les droits de l'homme et si ce séminaire se concentrait sur les applications pratiques dans le travail plaidoyer de l'organisation en faveur des droits de l'homme, on pourrait le considérer comme ressource de formation.
Les stages ou les "détachements professionnels temporaires" constituent un deuxième type de formation. Les enquêteurs ont rencontré des représentants de nombreuses organisations qui avaient accueilli des stagiaires et qui ont exprimé des opinions partagées sur l'efficacité des stages et l'utilité des stagiaires pour leur travail courant. En même temps ces mêmes organisations manifestaient leur intérêt pour des échanges "sud-sud" avec leurs homologues et exprimaient leur volonté de participer à de tels échanges. En revoyant les résultats des enquêteurs, on a constaté qu'il fallait éclaircir ces contradictions apparentes pour déterminer la capacité et la volonté des organisations quant à la formation des défenseurs des droits de l'homme en provenance d'autres pays.
Quand les organisations parlaient de "stagiaires", elles se référaient généralement aux étudiants universitaires venant des Etats-Unis ou d'Europe Occidentale qui passaient en moyenne deux à trois mois avec les organisations. Les réserves des organisations semblaient porter le plus souvent sur le manque de préparation de certain stagiaires, le manque de sérieux que manifestaient certains stagiaires à l'égard du travail à faire, ainsi que le fait que les stagiaires n'étaient pas en mesure d'apporter une contribution significative au travail courant de l'organisation dans un délai si limité.
Par contre, la plupart des organisations paraissaient très prêtes à partager leurs connaissances et leurs capacités par rapport aux droits de l'homme avec des défenseurs expérimentés venant d'autres pays d'Afrique ou d'autres régions du sud. Tout en reconnaissant que les visites de tels individus exigeraient aussi beaucoup de planification et qu'il faudrait consacrer pas mal de temps considérable pour gérer le programme du visiteur, on a eu l'impression que les organisations d'accueil auraient également la possibilité de tirer profit de l'expérience des visiteurs dans la plupart des cas. En plus ce genre d'échange constitue une manifestation de solidarité avec les efforts en faveur des droits de l'homme ailleurs.
A cause de la confusion engendrée par le mot "stagiaire", il est peut-être préférable d'employer un terme tel que "détachement professionnel temporaire" pour désigner ces visites plus longues de la part d'activistes expérimentés des droits de l'homme. Tandis que ces visites peuvent servir à plusieurs fins, elles peuvent aussi être un moyen important pour approfondir les capacités des individus. Par exemple, les détachements professionnels temporaires peuvent être un instrument de formation d'une grande valeur pour la communication de techniques dans la réalisation d'enquêtes sur les droits de l'homme ou dans la mise en place de services juridiques pour les communautés.
Les "voyages d'études" sont des visites à court-terme à une ou plusieurs organisations pendant quelques jours ou quelques semaines. Les voyages d'études donnent au visiteur un aperçu d'un problème donné ou d'un aspect du travail de l'organisation d'accueil. Ces visites peuvent servir à élargir la perspective du visiteur quant aux approches qu'on adopte en réalisant le travail, mais parce qu'elles sont brèves, ces visites ne permettent que rarement un développement approfondie de techniques précises.
La formation sur place a lieu quand un individu ayant une certaine expérience acquise dans un domaine de travail déterminé par rapport aux droits de l'homme instruit le personnel, les bénévoles ou les membres d'une organisation sur place. En fonction de la portée de l'instruction, la formation sur place est souvent le moyen le moins coûteux et le plus efficace pour mettre à jour les techniques de plusieurs travailleurs dans une organisation donnée.
Le soutien infrastructural pour développer les capacités de formation
Ce projet a cherché à identifier non seulement les capacités ou les ressources de formation à l'heure actuelle, mais aussi les capacités potentielles. Il convient de s'arrêter un moment sur cette question des capacités potentielles de formation. Les enquêteurs du projet ont identifié de telles capacités potentielles dans un nombre d'organisations qui sont plus établies dans la région, où certains effectifs ou certain bénévoles ont cumulé une expérience considérable dans un domaine déterminé, par exemple, le litige des cas d'essai ou les techniques d'investigation. Cependant, il est important de souligner certains obstacles significatifs à la réalisation de ce potentiel.
Quand, par exemple, une organisation accueille un activiste d'une organisation d'un autre pays pour lui permettre de développer ses connaissances et ses techniques moyennant un "détachement professionnel temporaire", il y a un déploiement considérable des ressources de l'organisation d'accueil. Celle-ci est obligé de concevoir un plan d'activités et de travail pour le visiteur qui lui permettra d'apprendre ce qu'il veut apprendre. Pour que le programme aille bien, l'organisation d'accueil doit aussi assigner un membre du personnel ou un bénévole clé pour aider le visiteur, afin que le programme réponde aux intérêts du visiteur et se déroule comme prévu. En même temps cet élément doit rester à la disposition du visiteur pour répondre à ses questions ou pour faire toute modification qui s'impose au cours du séjour, ainsi de suite. En plus, dans la mesure où le visiteur s'intéresse à un aspect du travail d'un membre du personnel, le temps de ce membre du personnel est aussi détourné de son travail courant.
Pour que les organisations expérimentées identifiées par les enquêteurs comme des entraîneurs potentiels puissent réaliser pleinement leur potentiel à cet égard, il leur faudra un plus grand soutien financier et les moyens qui leur permettent d'assumer cette tâche en plus.
Il y a d'autres méthodes de formation qui exigeraient d'autres types de soutien qui manquent actuellement. Par exemple, les enquêtes constituent un instrument critique dans le travail des droits de l'homme. Il y a des enquêteurs chevronnés dans un nombre d'organisations différentes en Afrique sub-saharienne qui pourraient apporter une aide importante aux autres organisations en les visitant et en réalisant une formation sur place pour leur personnel sur la réalisation des enquêtes. Cependant, il est généralement reconnu que l'expertise dans un certain domaine de travail n'implique pas forcément l'excellence quand il s'agit d'enseigner les autres à faire ce travail, et cette évidence s'applique au domaine des droits de l'homme aussi bien qu'à d'autres domaines. En plus, il y a actuellement très peu de programmes en Afrique, ou même ailleurs, qui préparent ceux qui ont une grande expérience dans le travail pour les droits de l'homme à produire du matériel didactique ou à concevoir des programmes de formation pour transmettre leur expérience aux autres.
Si on veut réaliser le potentiel de formation d'organisations expérimentées dans les droits de l'homme ou celui d'activistes individuels en Afrique sub-saharienne, il faudra établir des programmes visant une pédagogie adaptée à la communication de techniques pour aider les activistes expérimentés à mettre au point leurs techniques pour former les autres. Il serait plus logique et moins coûteux de développer ces programmes en Afrique-même.
Ressources existantes ou potentielles en Afrique sub-saharienne
Cette section présente les ressources que les enquêteurs ont identifié qui répondent actuellement aux besoins de formation dans les domaines principaux ainsi que le potentiel dans ce sens pour l'avenir.
La réalisation d'enquêtes, l'investigation et le suivi: Actuellement il n'y a aucun programme de formation dans la réalisation d'enquêtes relatives aux droits de l'homme en Afrique sub-saharienne. Cependant plusieurs organisations dans un nombre de pays ont accumulé pas mal d'expérience dans ce domaine. Il est peut-être temps que ces organisations se rencontrent pour échanger leurs expériences dans ce domaine en vue de développer du matériel pédagogique pour aider d'autres organisations à améliorer leur techniques dans la réalisation d'enquêtes. Parmi les organisations qui possèdent une expérience dans la réalisation d'enquêtes il y a le Independent Board of Inquiry into Informal Repression (IBIIR), Peace Action, Diakonia, et Lawyers for Human Rights en Afrique du Sud. Les organisations dans d'autres pays ayant une expérience étendue dans la réalisation d'enquêtes sont la Catholic Commission for Justice and Peace et le Bulawayo Legal Projects Centre au Zimbabwe; la Voix des Sans Voix pour les Droits de l'Homme et la Ligue des Droits de l'Homme-Za‹re au Za‹re; la Civil Liberties Organisation (CLO) et le Constitutional Rights Project au Nigéria; le Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples au Burkina Faso; la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) au Sénégal; et la Liga Guineense dos Direitos do Homem en Guinée-Bissau.
Les normes régionales et internationales et les mécanismes: A part les cours internationales sur les droits de l'homme qui sont disponibles dans les universités et les facultés de droit, il y a bon nombre de séminaires et d'ateliers que proposent les organisations des droits de l'homme à l'échelle nationale. Dans la plupart des cas les activistes n'ont pas besoin de sortir de leurs propres pays pour obtenir des renseignements élémentaires sur les normes régionales et internationales.
Il y a aussi, cependant, des journées d'études ou des séminaires occasionnels qui attirent des participants de plusieurs pays d'une région ou d'une sous-région. Le Centre Africain pour la Démocratie et les Etudes des Droits de l'Homme, en collaboration avec la Commission Internationale de Juristes et la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, a organisé une série de séances avant les réunions semestrielles de la Commission où l'on traite des normes régionales et des mécanismes. Le Centre propose aussi un programme sur les normes et les procédures internationales régissant les droits de l'homme. Human Rights Africa au Nigéria a organisé des séminaires sur les droits de l'homme à l'échelle internationale pour les journalistes et les fonctionnaires du gouvernement de plusieurs pays différents. La Catholic Commission for Justice and Peace au Zimbabwe a proposé des journées d'études pour des commissions justice et paix dans d'autres pays.
Une fois qu'elles connaissent ces normes régionales et internationales, les organisations non-gouvernementales peuvent s'en servir de plusieurs façons. Elles peuvent analyser les lois et les pratiques dans leur propre pays pour les comparer aux normes établies à l'echelle régionale ou internationale. En conséquence elles peuvent revendiquer une réforme des lois et des pratiques pour les rendre conformes aux normes régionales ou internationales. Il n'y a que très peu d'organisations en Afrique qui se servent actuellement d'une telle stratégie. Trois organisations ayant une grande expérience à cet égard sont la Civil Liberties Organisation, la National Association of Democratic Lawyers, et le Constitutional Rights Project au Nigéria.
Une autre application des normes internationales et régionales consiste à se servir des voies de droit pour contester les insuffisances des lois et des pratiques devant les tribunaux en utilisant ces normes comme étalon. La Legal Resources Foundation au Zimbabwe possède une riche expérience à cet égard, ainsi que la National Association of Democratic Lawyers, le Constitutional Rights Project, et la Civil Liberties Organisation au Nigéria.
Les organisations peuvent aussi employer les mécanismes établis par les traités et les conventions internationales ou régionales sur les droits de l'homme. Quelques organisations ont une expérience relative à la présentation de plaintes ou de réfutations de rapports rédigés par le gouvernement à la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples. On peut citer la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) au Sénégal, et le Committee for the Defence of Human Rights et la Civil Liberties Organisation au Nigéria.
Les groupes visités n'avaient relativement peu d'expérience pratique avec les mécanismes et les organisations des Nations Unies qui ont affaire aux droits de l'homme, à l'exception de Women in Law and Development in Africa (WiLDAF) au Comité sur l'elimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Les voies de droit: Dans un nombre de pays de l'Afrique anglophone les organisations et les défenseurs individuels des droits de l'homme ont eu recours aux instances d'essai en général et en droit constitutionnel comme tactiques afin de protéger et de promouvoir les droits de l'homme. Pour plusieurs raisons, il paraît que l'on a peu employé cet instrument jusqu'à présent dans les pays francophones et lusophones.
Dans une instance d'essai il s'agit de mettre en cause une loi ou une certaine pratique qui pourrait affecter un grand nombre de personnes en se pourvoyant en justice en faveur d'un individu. C'est à dire, on n'intente pas le procès uniquement en faveur de cet individu, mais plutôt en vue du plus grand nombre. Parmi les organisations qui possèdent une certaine expertise dans ce genre d'instances d'essai on peut citer: le Legal Resources Centre en Afrique du Sud; le Legal Assistance Centre en Namibie; le Bulawayo Legal Projects Centre au Zimbabwe; l'International Association of Women Lawyers-Ghana (FIDA-Ghana); et la National Association of Democratic Lawyers, le Constitutional Rights Project, et la Civil Liberties Organisation au Nigéria. Un nombre de défenseurs individuels dans ces pays et ailleurs, au Kenya par exemple, se servent également de cet instrument.
Les instances constitutionnelles servent à mettre en cause des lois et des pratiques qui violent les droits de l'homme en faisant appel aux dispositions mêmes de la constitution d'une nation donnée. Les Bulawayo Legal Projects Centre au Zimbabwe, ainsi que la Civil Liberties Organisation, le Constitutional Rights Project et la National Association of Democratic Lawyers au Nigéria ont tous une grande expérience dans ce domaine. La Law Society of Kenya a prévu un cours de formation sur les pourvois constitutionnels pour le milieu de 1994.
Les services juridiques: Dans les pays que nous avons visités il y a un grand nombre d'organisations de services juridiques ainsi que des organisations qui ont une composante services juridiques. Dans certains cas ces services existent déjà depuis plusieurs années et ont accumulé une grande expérience dans plusieurs aspects des services juridiques. On peut citer Kituo Cha Sheria au Kenya, la Legal Resources Foundation au Zimbabwe, ainsi que Black Sash et Lawyers for Human Rights en Afrique du Sud.
La plupart des organisations de services juridiques que nous avons visitées proposent des consultations juridiques gratuites et aident les individus à se pourvoir en justice. Une autre stratégie employée couramment par ces organisations consiste à faire appel à des parajuristes. Le travail des parajuristes varie au gré des organisations, certaines se limitent à proposer des consultations juridiques sur demande, d'autres s'occupent plus directement de la formation juridique des masses et de projet pour "l'habilitation" des communautés. Parmi les organisations qui ont une expérience considérable dans ce domaine on peut citer: l'Association pour le Développement des Initiatives Villageoises (ASSODIV) et AHAVA au Bénin, le Comité Africain pour le Droit et le Développement (CADD) et le Centre d'Informations Juridiques du Réseau Africain pour le Développement Intégré (CIJ-RADI) au Sénégal; le Legal Resources Foundation, le Bulawayo Legal Projects Centre et Women in Law and Development in Africa (WiLDAF) au Zimbabwe; le Legal Assistance Centre en Namibie; Kituo Cha Sheria au Kenya; le Legal Research and Resource Development Centre (LRRDC) au Nigéria; Black Sash, le Community Law Centre (Durban), Diakonia, Lawyers for Human Rights, le Legal Resources Centre et le Street Law Programme en Afrique du Sud. Le Legal Education Action Project (LEAP) à l'Institut de Criminologie de l'Université de Capetown en Afrique du Sud a une riche expérience dans la formation d'animateurs pour former les parajuristes. Un document intéressant à ce sujet est A Paralegal Trainer's Manual for Africa (Manuel des techniques de formation de parajuristes en Afrique), rédigé par Amy S. Tsanga et Olatokunbo Ige, publié récemment par la Commission Internationale de Juristes à Genève.
Un grand nombre d'organisations a développé du matériel pour l'éducation juridique populaire en forme d'abécédaires ou de bandes dessinées dans les langues vernaculaires. Ces matériels circulent déjà parmi des groupes en Afrique sub-saharienne, et cet échange d'information est utile à l'amélioration des connaissances et des techniques des groupes qui travaillent dans ce domaine. Une organisation qui possède une vaste expérience dans ce domaine est le Street Law Programme au Centre for Socio-Legal Studies en Afrique du Sud, qui travaille avec les écoles, les organisations de communauté, les prisons, les groupes de jeunes, les organisations de bénévoles, les syndicats, les organisations d'ouvriers domestiques et les projets de développement.
Le travail sur les droits sociaux et économiques: En général, ce sont les organisations en Afrique du Sud qui ont l'expérience la plus étendue dans ce domaine. Parmi les organisations avec cette expertise il y a Black Sash, le Community Law Centre et le Legal Resources Centre. Les organisations qu'on peut citer dans d'autres pays sont: le Catholic Comission for Justice and Peace au Zimbabwe; la Commiss o Cat¢lica de Justiça e Paz et le Conselho Crist o de Moçambique au Mozambique; et la Civil Liberties Organisation et le Constitutional Rights Project au Nigéria.
La stratégie et le développement organisationnel: Dans la plupart des pays visités, les enquêteurs ont constaté qu'il existe des ressources pour la formation des effectifs dans la comptabilité et d'autres tâches administratives spécifiques. Par conséquent les organisations n'ont généralement pas besoin de chercher à l'étranger pour trouver des programmes de formation dans ces domaines.
Ce n'est pas toujours le cas en ce qui concerne les problèmes de gestion à un niveau plus global chez les organisations non-gouvernementale, y compris le développement et la stratégie. Il y a certaines ressources de ce genre à la portée des organisations non-gouvernementales, par exemple, en Afrique du Sud. En plus, certaines organisations associées à des églises dans un nombre de pays en Afrique se servent d'un manuel mis au point en Afrique, Training for Transformation: A Handbook for Community Workers, pour former leurs effectifs sur le développement organisationnel et les techniques de gestion. Le Gorée Institute Centre for Democracy, Development and Culture in Africa au Sénégal a proposé des journées d'études bien conçues sur ces problèmes pour les organisations non-gouvernementales des droit de l'homme de différents pays. Women in Law and Development in Africa (WiLDAF), qui a son siège au Zimbabwe, travaille régulièrement avec des groupes sur les problèmes liés à la construction d'institutions, aussi bien que la sensibilisation sur le rôle des femmes au sein des organisations et dans des sociétés.
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