La Situation Actuelle des Organisations des Droits de l'Homme en Afrique Sub-Saharienne

La Zambie


Malgrè l'euphorie sur la dèfaite du Parti Nationale Unie d'Indèpendance (UNIP) du Prèsident-depuis-l'indèpendance, Kenneth Kaunda, dans les premières èlections multi-parties en Zambie, il est devenu clair que les èlections n'annonçaient pas une fin à la proèminence des problèmes des droits de l'homme dans la vie politique du pays. Le dominant Mouvement pour la Dèmocratie Multi-parti (MMD), dirigè par Frederick Chiluba, a ètè assailli par le scandale politique, la dèfection, la corruption et les allègations de participation dans le traffic des drogues illègales. Le nouveau gouvernement a aussi dèmontrè un certain degrè d'intolèrance en dèclarant un ètat d'urgence et en retenant plusieurs d'adversaires, suivant des revendications d'un complot de coup èclos par des membres de l'UNIP. En même temps, les agences de maintien de l'ordre, en grand parti, restent fixès sur leurs anciennes mèthodes d'opèration, qui n'ètaient pas, pour moindre dire, sensibles des droits de l'homme. La presse est souvent visèe pour l'harcèlement.

Les organisations des droits de l'homme en Zambie sont, en principe, affrontèes avec l'extension d'expèrience qu'ils ont gagnèe en contrôlant les èlections et l'èducation civique dans d'autres domaines du travail des droits de l'homme. Tandis que les èlections ont ètè un problème autour duquel il ètait èquitablement facile à galvaniser l'intèrêt et l'attention, il y a un besoin de promouvoir agressivement la connaissance des droits de l'homme parmi la populace gènèrale--dècrivè largement comme "apathique". Certains cas proèminents du règime passè, tel que la dètention-sans-procès de Katiza Cebekhulu (le tèmoin clè du procès de Winnie Mandela, qui a ètè emmenè loin d'Afrique du Sud pour ne pas donner le tèmoignage attendu d'être potentiellement prèjudiciable), a ètè passèe au nouveau gouvernement, mais le gouvernement a fait peu pour adresser les soucis exprimès par des groupes des droits de l'homme à propos d'eux. La torture est rapportèe d'avoir lieu règulièrement. En outre, il y avait des rapports d'un nombre d'incidents où la police a retenu les relations de leurs victimes projetès, pour les forcer hors de leur cachement--le cas du membre de l'opposition UNIP, William Banda, le plus proèminent. Les nouvelles organisations des droits de l'homme qui sont venues en existence sont largement cru d'être "èlitiste", et ont besoin de coopèrer plus efficacement avec la presse et d'autres entraînès dans la lutte des droits de l'homme.

Centre for Human Rights and Democracy
(Centre pour les Droits de l'Homme et la Dèmocratie) (CHRD)

Le Centre for Human Rights and Democracy (CHRD) n'a pas encore fait un impact significatif sur la scène des droits de l'homme en Zambie, bien qu'il dirige un bureau pour le conseil pro bono sur les affaires juridiques et des droits de l'homme. Le Centre a affrontè des problèmes initiaux avec l'enregistrement, comme les pouvoirs soupçonnaient leurs motifs. Bien que les affaires d'enregistrement soient surmontèes, il continue de rencontrer des problèmes avec l'obstruction du gouvernement du reçu des fonds externes, accordès à l'organisation. Nèanmoins, le Centre cherche des alternatives, et a l'intention d'organiser un cours de formation parajuridique en juin 1994.

Christian Council of Zambia
(Conseil Chrètien de la Zambie)(CCZ)

Le Christian Council of Zambia (CCZ) ètait partie du groupe qui ètait actif dans la Foundation for Democratic Process (FODEP), mais il a, en gènèral, adoptè un profil bas relative à la plaidoirie sur des problèmes des droits de l'homme en Zambie. Plutôt il traite les questions telles que les rèfugiès et le soulagement, certaines questions de genre, d'èthiques, de dèveloppement et du chômage. Toute cette activitè est conduite sous les auspices du Comitè de Justice Sociale du CCZ.

Foundation for Democratic Process
(Fondation pour le Processus Dèmocratique)(FODEP)

Commencèe initialement comme un groupe de contrôle antèrieure aux èlections gènèrales de 1991, FODEP est une organisation gènèrale qui comprend plusieurs groupes d'èglises, d'organisations de femmes, l'Association de Droit et l'Association de la Presse. Aujourd'hui, FODEP a èlargi son mandat pour couvrir l'èducation civique dans le but d'amèliorer la sensibilisation gènèrale de la population. En utilisant son expèrience dans les èlections, FODEP a l'intention de concentrer sur les droits civiques et politiques au niveau local, et d'entraîner des reprèsentants parlementaires et d'autres èlus dans la dissèmination de connaissance et d'information de ces droits.

Human Rights Committee of the Law Association of Zambia
(Comitè des Droits de l'Homme de l'Association des Juristes de la Zambie)(LAZ)

Le Human Rights Committee of the Law Association of Zambia (LAZ), un corps statutaire reconnu par la loi en 1973, a ètabli un Human Rights Committee (Comitè des droits de l'homme) pour fonctionner sous ses auspices. Le Committee a ètè lourdement entraînè dans l'èducation civique autour des èlections et a produit un nombre de programmes pour les mèdias d'èmission sur les èlections et les droits civiques. Le Committee a transcrit les annotations de ces sèminaires et les a circulè comme un mècanisme de sensibilisation. En conjonction avec le Secrètariat Catholique, il a aussi conçu un programme pour la conduite de sèminaires simultanès sur les droits de l'homme dans tous les centres provinciaux du pays, comme un point de dèpart pour la sensibilisation de la populace sur les problèmes gènèraux des droits de l'homme. Une sèrie de sèminaires pour la force de police a aussi ètè conçue, le premier va commencer à Lusaka. Comme un acteur majeur des droits de l'homme, le Committee a reçu plusieurs rapports sur la violence de police et les conditions de prison, et essaie d'assurer que ces problèmes soient adressès expèdieusement.

Interafrican Network for Human Rights
(Rèseau interafricain pour les Droits de l'Homme)(AFRONET)

AFRONET est appellè une organisation conçue pour promouvoir la coordination et le "networking" parmi les organisations des droits de l'homme africaines. Jusqu'à prèsent, il vient de commencer à rencontrer diverses organisations en Zambie et à publier ses opèrations en dehors du pays. Bien qu'il ait le statut d'observateur à la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, il a encore du pain sur la planche, aussi bien dans la conceptualisation de ses programmes et ses buts prècis, que dans la sensibilisation des organisations des droits de l'homme à travers le continent sur le besoin de la coordination et "networking". Ses programmes concentrent sur la communication, la promotion de bon gouvernement et de dèveloppement soutenable, les droits de l'homme, et l'interaction de la loi et la sociètè.

Legal Resources Foundation
(Fondation des Ressources Juridiques)(LRF)

La Legal Resources Foundation (LRF) a ètè ètablie comme une entreprise limitèe par garantie, pour obvier la possibilitè des autoritès d'exercer leurs pouvoirs pour interdire une sociètè sous les provisions de l'Acte des Sociètès. L'idèe de la LRF a ètè conçue en 1991 antèrieurement à la rèunion des Commonwealth Heads of Government (Chefs d'Etat du Commonwealth) (CHOGUM) à Harare. La LRF a plusieurs d'objectifs, y compris la promotion d'un intèrêt aux droits de l'homme; le dèveloppement de la loi (par la publication des cas, des rapports de droit et une circulaire mensuelle); et la rèforme de la loi. Jusqu'à prèsent, cependant, la LRF n'a pas commencè ses opèrations et n'a pas encore formulè des programmes spècifiques pour rèaliser ses objectifs.

National Women's Lobby Group
(Groupe de Lobby National des Femmes)

ètabli le 20 juillet 1991, le National Women's Lobby Group (WLG) est un groupe de pression ètabli pour poursuivre les droits des femmes, des enfants et des minoritès, surtout en relation aux corps de fabrication de politiques dans le pays. Il est dirigè par un Secrètaire Gènèral, qui est actuellement assistè seulement par un secrètaire. WLG est composè d'un nombre de ONG de femmes et son approche a une large compètence. Il est entraînè en "networking" et est une base de ressources pour l'information et les politiques sur les femmes. Il fait aussi les couloirs du Prèsident et informe l'èlectorat des problèmes des droits de femmes. WLG a dèveloppè un plan de trois ans par lequel il essaie d'obtenir un budget pour couvrir la formation dans les droits de l'homme et, surtout, en lobbying et l'expansion du service.

Office of Social Education of the Zambian Episcopal Conference
(Bureau d'Education Sociale de la Confèrence Episcopale Zambienne)(ZEC)

Travaillant souvent en liaison avec les autres groupes d'èglise en Zambie (le Conseil Chrètien et l'Association Evangèlique), le Zambian Episcopal Conference (ZEC) a ètè plus public et actif dans l'arène des droits de l'homme, surtout dans l'issuance d'annonces publiques ou de lettres pastorales, que ses contreparties. Les annonces de ZEC ont couvert des problèmes tels que l'ajustement structural et son impact sur les droits de l'homme, une revue de la Constitution, et les problèmes avec la transition au troisième (prèsent) rèpublique. Le ZEC s'est embarquè dans un programme actif pour encourager la formation des comitès de justice et paix au niveau local, ètabli sur le modèle de l'expèrience Zimbabwèenne. A cet effet, il a conduit un total de cinq sèminaires pendant les deux dernières annèes pour sensibiliser ses membres à la spiritualitè de justice et de paix, et le besoin de respect pour les droits de l'homme. Ceux qui ètaient prèsents à ces sèminaires ont alors procèdè dans la campagne, et ont cherchè à disseminer l'information qu'ils ont acquèrie à la populace plus large. Les rèsultats ont variè, mais forment un dèbut significatif pour un procèdè qui prendra invariablement un certain temps pour succèder. Les comitès individuels de justice et paix identifient aussi les règions de souci spècifique à leurs communautès locales. Parmi les problèmes qui ont ètè adressès sont: le traitement de prisonniers en dètention prèventive, le paiement et la condition d'ouvriers domestiques et dans les institutions d'èglise, le problème d'allouer des endroits dans les ècoles, et l'effet du programme d'ajustement structural. Un comitè/commission national de justice et paix doit encore être ètabli.

Women's Rights Committee of the Law Association of Zambia
(Comitè des Droits de Femmes de l'Association des Juristes de la Zambie)(WRC)

Etabli en 1988 comme partie du LAZ, le Womens' Rights Committee (WRC) s'est lancè après l'adoptation de l'Acte de Succession Intestat. Après cela, le WRC a ètabli une Clinique Nationale des Services Juridiques pour les Femmes en novembre 1990, qui a ètè dirigèe en principe par des avocats volontaires. Un Coordinnateur à temps plein pour la Clinique a ètè nommè en 1991, et continue à être assistè par des volontaires. La clinique a toujours des problèmes de reconnaissance et n'a pas ètè inscrit formellement, mais utilise le cadre du Bureau de Conseil de Citoyen du LAZ pour comparaître en justice. Le WRC fonctionne comme une firme d'avocats privée, et la majorité de ses cas sont des héritages, des divorcés, des affaires d'entretien et de garde. Ce sont essentiellement des chômeurs qui sont chargés seulement un honoraire nominal qui forment la clientèle principale.

Zambia Civic Education Association
(Association Zambienne d'Education Civique)(ZCEA)

Le Zambia Civic Education Association (ZCEA) a commencé initialement comme un programme de l'UNIP--l'ancienne parti politique dominante--comme un mécanisme dans sa "campagne de renouvellement" pour mettre au défi après les élections générales, mais la parti n'était pas extrêmement responsive à ses ouvertures. Par conséquent, le groupe a essayé de distancer lui-même de toutes affiliations politiques directes pour être intégralement indépendant. Le ZCEA est sous le contrôle organisationnel d'un Président, qui est le seul ouvrier à temps plein, tandis que tous ses programmes sont réalisés par des volontaires. Une de ses premières actions était d'inaugurer ce qu'on appelle "cliniques", qui ont lieu le samedi et le dimanche, où le ZCEA tient des séances publiques d'information, discutant le rôle d'officiers publics, d'instruction des droits de l'homme et des problèmes tels que la santé, l'hygiène et l'environnement, et les besoins les plus "fondamentaux" de la communauté. Le groupe a aussi visé la police et a essayé de réaliser un plan de police de la communauté dans au moins une région de peri-urbain Lusaka. Cela a été approché comme un projet de pilote, et une tentative a été faite pour traiter les problèmes communs dans la relation entre la police et la communauté. Le plan a aussi adressé les conditions dans les stations, liées aux cellules, aux prisonnières, etc. Le ZCEA a aussi conçu un projet appelé "droit à un abri" à Mapoloto.


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